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PRINTEMPS DU CANTON : institutions européennes et provinciales, quels enjeux ?

Dans le cadre des printemps du canton, cycle de conférences organisées par la cantonale de Fléron du P.S., avait lieu ce dimanche 3 avril à Blegny, une matinée de réflexion consacrée aux enjeux institutionnels de l’Europe et des Provinces. (LIEN : Agenda 2011 des « Printemps du Canton »)

Véronique DE KEYSER, députée européenne, et Paul-Emile MOTTARD, député provincial et président de l’Association des Provinces Wallonnes, ont animé le débat en fournissant aux participants des éléments de réflexion pertinents.

Véronique DE KEYSER a insisté sur la subsidiarité : les institutions européennes peuvent s’occuper de compétences, lorsqu’elles peuvent faire mieux que les institutions locales. En clair, si des compétences sont exercées efficacement au niveau étatique ou régional, l’Europe ne peut pas s’en occuper car son intervention n’est que complémentaire et subsidiaire. L’Europe est malgré cela une formidable machine de transformation de la société. Il est important d’y renforcer le rôle de la gauche.

Paul-Emile Mottard a, quant à lui, rappelé les rôles importants des provinces, particulièrement dans le domaine de l’enseignement, de la santé et de la culture. Il a dressé des pistes d’avenir, en faisant allusion notamment à la situation en Flandre, qui trace pour ses collectivités locales des chemins différents. Il a également évoqué l’accord de gouvernement wallon, prévoyant une modernisation de l’institution provinciale.

Un débat très intéressant auxquels ont aussi participé Linda MUSIN, députée fédérale et Marc BOLLAND, député wallon.

Prochaine conférence : Chaudfontaine, le 4 mai : « Le plan urbain de mobilité »

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2 commentaires

  1. Merci pour l’info . Vous me donnez l’occasion de vous faire part d’une réflexion qui me paraît tout à la fois pertinente et vraiment revigorante, même si les appareils de partis, PS y compris, continuent mordicus à se boucher pitoyablement lesoreilles à ce sujet :

    On voit dans ce programme notamment le souci de promouvoir… une modernisation de l’institution provinciale !!

    Je crois que cela est une vision d’une autre époque (Belgique de (grand)-papa) (donc vraiment REVOLUE) , il s’agit au contraire d’accepter qu’en ce début de 21 è s., il faut simplement 1.supprimer l’institution provinciale (en Wallonie , du moins), 2.la réfléchir résolument dans un cadre REGIONAL donc wallon, 3. réinstituer, dans ce cadre wallon, un autre réseau (différemment découpé sur le territoire et investi d’un tout autre faisceau de responsabilités publiques, judicieusement articulé avec les responsabilités respectivement régionales et communales, sans oublier l’opportunité d’une certaine simplification institutionnelle) de circonscriptions SUBREGIONALES (et non plus « provinciales, bien sûr) (on pourrait éventuellement adopter et instaurer le concept de « bassin de vie » ?, à évaluer ) —-

    Bon Dieu, quand comprendront – ils, ces « brontosaures » de la Province ( et pas seulement la liégeoise ! ), de toute couleur politique d’ailleurs, que c’est la nouvelle jeunesse de la Wallonie qui doit dorénavant primer, dans cette modernisation institutionnelle ? ? ? ! ! !

    Yves Wézel

    Mouvement du Manifeste Wallon

  2. Monsieur,

    le débat que nous avons organisé était très ouvert et c’est dommage que vous n’ayez pas pu venir exposer votre point de vue.
    L’état d’esprit était globalement le suivant : toute institution doit se moderniser ; la notion de bassin de vie est reprise au niveau régional dans la déclaration de politique régionale et donc soutenue par les partis de la majorité au moins ; de quelle manière et dans quelle mesure l’institution provinciale actuelle , qu’on l’appelle comme on veut, peut elle se mouler dans cette évolution?
    Ce n’était pas se boucher les oreilles, croyez le mais aborder de façon ouverte un débat qui parfois, dans un sens comme dans l’autre, crispe les uns et les autres.
    Bien à vous et merci pour votre contribution au débat

    M.Bolland

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